Haikyuu

Animé japonais de sport portant sur le volley-ball, commencé en 2014

Il est adapté du manga « Haikyuu » composé de 45 tomes.

Auteur : Haruichi Furudate   Éditeur : Shūeisha   Genre : Shōnen-Sport-Comédie 

Réalisateur : Susumu Mitsunaka   Scénariste : Taku Kishimoto   Studio d’animation : Production I.G  

Synopsis :

Shōyō Hinata, jeune élève au collège Yukigaoka, trouve un intérêt soudain au volley-ball après avoir vu un match de tournoi national inter-lycée à la télévision. Malgré sa petite taille, il est déterminé à suivre le même chemin que son joueur modèle du championnat national, surnommé le « petit géant ». Il crée alors un club de volley-ball afin de commencer son entraînement, et il arrive à réunir cinq autres joueurs lors de sa dernière année au collège. Son équipe participe alors à un tournoi mais se fait éliminer dès le premier tour par l'équipe de Tobio Kageyama du collège Kitagawa Daiichi. Malgré cette défaite, Shōyō continue de s'entraîner tous les jours, ayant promis à Tobio Kageyama qu'un jour, il le surpasserait. Plus tard, il s'inscrit au lycée Karasuno, là où a évolué le « petit géant », mais découvre que son rival s'y trouve aussi. Les deux garçons devront apprendre à travailler en équipe s'ils veulent faire parvenir leur équipe jusqu'au sommet...

Mon avis : 20/20

C’est clairement mon animé de sports préférés et de très loin. Tout est excellemment réussi dans Haikyuu qu’il nous est impossible de ne pas adorer cette œuvre.

En soi, il n’y a rien d’hyper innovant dans le scénario mais tout est pensé et réalisé avec une telle finesse et justesse, que tout nous semble stupéfiant et sensationnel ! En effet, je ne trouve que des points forts dans cette œuvre, que je vais détailler ci-dessous.

Premièrement, l’une des qualités de Haikyuu, si ce n’est sa plus grande qualité, réside dans ses personnages, notamment les protagonistes. Effectivement, Shoyo Hinata et Tobio Kageyama ne sont pas les seuls qui vont nous motiver, nous émouvoir, nous faire rêver du fait de leurs ambitions, de leurs histoires et de leurs mésaventures. Dans cette formidable équipe de Karasuno, tous les joueurs ont le droit à leurs propres développements, leur propres soucis, leurs propres rêves ainsi que leurs propres défis. Et c’est clairement pour cela que plus on avance dans l’histoire, plus on s’attache à ce club de volley, qu’à un certain moment, on a l’impression d’être un membre à part entière de leur équipe !

Ce qui me fascine dans le développement des volleyeurs de Karasuno est le fait qu’ils vont tous évoluer grâce aux uns et aux autres, mais chacun à leur rythme, qui peut très bien différer d’une saison complète. Et puis, c’est écrit de manière si intelligente et réaliste qu’on ne peut être que convaincu de leur changement de philosophie ! Par exemple, si je prends Hinata ou Kageyama, on voit très bien que ces deux derniers mûrissent à travers les épisodes et les défis rencontrés, que cela soit dans la victoire ou dans la défaite. De plus, on comprend également que leurs coéquipiers et rivaux sont des acteurs majeurs de leur changement à travers le temps. Et personnellement, qu’est-ce que j’aime quand les personnages sont aussi bien pensés et écrits. Tout nous semble naturel, réel et réaliste. L’auteur a d’ailleurs effectué un travail monstrueux parce qu’au fil des épisodes, il m’a fait apprécier des personnages que je détestais au début de l’œuvre.

Haruichi Furudate ne laisse rien de côté lorsque cela concerne les personnages importants de Karasuno mais également de leurs rivaux majeurs (Oikawa Toru ; Kozume Kenma ; les jumeaux ; etc). Si je devais citer un personnage du manga qui m’a ému et surpris dans son développement, hormis Hinata et Kageyama, je citerais sans aucun doute Tanaka Ryunosuke. Les apparences sont parfois trompeuses, mais le cœur et la passion ne le sont pas. Pour moi, il est le MVP de la saison 4 du fait de son développement et de sa personnalité.

Ensuite, l’autre énorme point fort de cet animé sont les matchs de volleyball. C’est si agréable d’avoir un animé de sport qui nous donne des matchs certes réalistes, mais également sensationnels, surprenants et avec du suspense ! A contrario d’autres mangas sportifs (beaucoup d’entre eux), Haikyuu se veut être le plus fidèle possible à la réalité tout en créant ce sentiment spectaculaire lors des matchs. Et il faut avouer qu’ils le font avec brio. Personnellement, je ne connaissais rien au volley avant de regarder cet animé et donc je me suis renseigné pour savoir si je regardais du réel ou de la fiction. Étonnamment, Haikyuu est très proche de la réalité, ce qui montre une qualité d’écriture impressionnante de la part de l’auteur, que cela soit les entrainements, les techniques, les matchs, etc. On peut presque tout revoir chez les pros. Hallucinant.

Mais ce qui m’a le plus étonné et émerveillé, c’est le fait que les matchs d’Haikyuu m’ont fait aimer le volley, m’ont donné des frissons (surtout la saison 3) et m’ont rendu addict à cet animé (oui, je l’ai déjà re-regardé beaucoup de fois). Grâce à Haikyuu, j’ai regardé les JO de volleyball avec un immense plaisir (surtout que la France a gagné) et je me suis surpris à autant apprécier à regarder ce sport. J’ai visionné un bon nombre d’animés portant sur le sport mais c’est la première fois que cela me touche à ce point.

Pour un animé, l’animation est primordiale et l’OST est tout aussi importante. L’animation d’Haikyuu est très bonne (malgré une baisse de régime pour la saison 4). Elle nous offre des scènes épiques, spectaculaires lors des matchs et arrive facilement à accentuer le côté humoristique lors des scènes comiques. Même lorsque les scènes se veulent plus « sérieuses », elle rend un travail d’une qualité irréprochable. Personnellement, ce qui m’a le plus impressionné dans l’animation d’Haikyuu c’est lorsqu’ils utilisent des figures de style en images, tels que des allégories.

Quant aux OST, elles font un excellent travail puisqu’elles nous aident à plonger dans les scènes de l’animé. Les musiques jouent un rôle majeur lorsqu’il faut faire comprendre au spectateur dans quel état il doit se trouver : ému ? triste ? joyeux ? anxieux ? en colère ? etc.  Ici, elles visent à chaque fois dans le mille. Ce niveau d’animation combiné avec l’OST, permettent à l’animé de rendre copie parfaite de ce qu’un animé de sport doit être.

Il y a encore plein de points forts sur lesquels je pourrais parler, tels que les différents messages que le manga envoie, l’importance des liens entre personnes que cela soit pour le sport ou la vie de tous les jours, ou bien encore toutes les émotions qu’arrivent à nous faire ressentir Haikyuu… Mais je préfère vous laisser découvrir à quel point cette œuvre est merveilleuse.

Finalement, qu’est-ce que cela implique de regarder Haikyuu ? La réponse est simple. Visionner Haikyuu est le meilleur moyen de rêver, d’accompagner le voyage compliqué de l’équipe de Karusuno vers le sommet du volleyball japonais, de voir grandir et mûrir ces adolescents, de les voir se relever après une défaite, de profiter après une victoire, de pleurer de frustration et de joie, de voir des matchs à couper le souffle, qui se jouent sur le fil du rasoir, et qui vont nous plonger dans le match comme si nous étions l’un des joueurs ! Regarder Haikyuu c’est tout simplement émouvant, encourageant et divertissant. Haikyuu est le meilleur animé de sport que j’ai pu voir et c’est pour cela que je ne peux que vous conseiller de le regarder.

Foncez, découvrez et appréciez ce petit chef-d’œuvre !